Printemps des expositions

Weekend des 7 & 8 mai :

• Gaëtane de Vilmorin  : Enseignante pendant 15 ans en dessin et peinture, Gaëtane de Vilmorin a, en parallèle, été professeur d’histoire de l’art et d’arts plastiques dans une école hors contrat, en primaire et au collège. Durant toutes ces années, elle a toujours continué à peindre et souhaite aujourd’hui partager son travail avec un public plus large. Ses toiles sont faites de couleurs à l’huile, très diluées, qu’elle laisse décanter quelques jours. Ensuite, elle sculpte son motif imaginaire en faisant apparaître des ombres et des lumières. Ses inspirations ne sont pas toujours prévisibles, mais la base reste toujours la même : un fond plein de promesse. 

Weekend des 14 & 15 mai :

• Varvara Lefebvre expose les œuvres d’Alexandre Hinkis : Né en 1913 à Kichinev, de parents russes, Alexandre Hinkis a étudié à l’école nationale supérieure des beaux-arts de Chisinau puis est devenu l’élève de Fernand Léger à l’académie de la Grande Chaumière. Diplômé en 1939 de l’école Nationale des arts décoratifs, il a ensuite étudié l’architecture à l’école nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Engagé volontaire dans l’armée française en 1939, il a continué à peindre durant toute la guerre et a exposé notamment à plusieurs reprises à Casablanca en 1942. Il a obtenu le grand prix au salon des artistes mobilisés à Alger en 1944. Chef décorateur du théâtre de revue russe « Bonzo » de 1931 à 1933, il débute, en 1946 une carrière de décorateur dans l’industrie du cinéma. D’abord assistant, il devient chef décorateur et conçoit ainsi les décors de plus de cinquante longs-métrages. Cette activité lui permet de donner libre cours à la créativité que lui inspirait sa vocation première de peintre : durant cette période, il a croqué la vie des plateaux entre deux prises. 

Weekend des 21 et 22 mai :

• Daniel Broz : Peintre tchèque autodidacte, Daniel Broz a suivi pendant plusieurs années l’atelier de peinture contemporaine du centre d’arts plastiques à Wazemmes. Il peint principalement à l’acrylique mais a parfois recours au scotch ainsi qu’à la bombe pour varier les outils. A l’occasion, il expérimente aussi la peinture numérique et le dessin. Sur ses toiles, Daniel Broz superpose de nombreux calques de formes géométriques et les laisse interagir aléatoirement avec des structures gestuelles ou amorphes. La toile lui sert de lieu d’expérience où se croisent les styles, les mémoires, les envies et les perspectives. 

• Florence Wierre : L’expression des sensations et des émotions se place au cœur du travail de Florence Wierre. L’aquarelle, la gravure et l’origami sont les médium qui lui permettent de rendre visible un état de sensibilité dans lequel la mémoire rend compte de la fragilité de l’instant. Historienne de l’art de formation, ses recherches portaient sur la question de la mémoire dans l’architecture et les modalités de sa conservation dans un cadre scientifique. Aujourd’hui plasticienne, elle suit le chemin de la création sans pour autant mettre de côté les questions de mémoire révélant ses émois. Très inspirée par un voyage au Japon en 2017, Florence Wierre partage l’expérience vécue à travers aquarelles, gravures et origami. 

Weekend des 28 et 29 mai :

• Gulnara Vali : Diplômée de l’école des beaux-arts et installée en France depuis 2017, Gulnara Vali puise ses inspirations artistiques dans sa petite enfance et son goût pour l’art. Artiste professionnelle, elle propose des ateliers artistiques pour enfants et adultes et anime des cours d’art dans les maisons de retraite et les EHPAD. Fascinée par la culture japonaise, sa collection d’aquarelles s’inspire du pays du soleil levant. Dans certaines de ses peintures, vous apercevrez des dragons volants. Elle dessine des villes de contes de fées qui n’existent que dans l’imagination. Dans sa nouvelle collection de peintures d’inspiration japonaise, des villes et des bâtiments de différents pays et époques se dévoilent subtilement. 

• Dominique Legry-Scappe : Céramiste. 

Weekend des 4 & 5 juin :

• Sarah Pascal : Diplômée de l’école Martenot depuis 2011 et résidente aux ateliers Jouret à Roubaix depuis octobre 2018, cette artiste, fascinée par les multiples variations de la couleur et de la lumière dans les jeux aquatiques axe son travail sur l’eau et sur les piscines. La proximité de la piscine de Roubaix, lieu d’art et d’histoire, ancienne piscine art déco de renommée nationale, est une émulation supplémentaire pour elle. Elle travaille exclusivement à l’huile et aime particulièrement peindre à la tempera. Elle utilise par ailleurs des collages, de l’acrylique et de l’encre. 

• Delphine Vanpoperinghe : Sculptrice figurative, Delphine Vanpoperinghe sculpte également un cheminement de pensées, d’interrogations. Au-delà de l’esthétisme d’une pose, elle cherche surtout et avant tout à restituer les émotions, l’état d’âme qu’elle observe chez l’autre. Soucieuse de partage et de transmission, elle anime des ateliers d’initiation à la sculpture autour de thématiques, avec et pour un public divers comme des adultes « réfugiés » ou encore des personnes handicapées.